8.3
Chapitre 4: Une nuit agitée
Quand je re-re-re-viens dans ma chambre, Salomon a enlevé ses affaires, et se tient en slip, devant moi.
Très mal à l'aise, je lui tends les affaires que j'ai trouvées, et bafouille :
" - Euh... C... C'est pou.. pour toi !
Quelle conne....
- Merci, me fait-il. Je ne savais pas que je te faisais autant d'effet !
Ahem...
- C'est ça, crève ! je lui lance.
Je suis beaucoup plus en forme quand on me provoque...
- Bon, ben bonne nuit ! me souhaite-t-il, vexé, se dirigeant vers mon lit.
C'est ça... cauchemarde bien, crétin !
- Quoi ?
- Rien... "
Je craque.
Je m'effondre sur le canapé, en poussant un soupir digne d'un phoque enrhumé.
Sans même prendre la peine de ma changer - surtout sous les yeux vicieux de ce pervers acharné - je m'étale sur mon canapé, vérifiant une dernière fois que je n'aie pas rêvé.
Mais nan. Il est bien là, dans mon lit, en croyant que c'est en faisant semblant de dormir que je me mettrais en petite culotte devant lui pour enfiler mon pyjama.
C'est beau l'espoir. Mais c'est surtout con.